Ouest France - article de presse - La cuisine, langage international, rencontre culinaire entre la Normandie et le Monténégro

22/06/2013 00:02

La cuisine, langage international pour les chefs - Normandie (publication Ouest France)

samedi 01 juin 2013

 

La cuisine, langage international pour les chefs - Normandie

Komnen Bakic, chef cuisinier de l'Avala resort; Philippe Hardy; Dragana Mustur, manager de l'hôtel, et Drazen Pudza, cuisinier monténégrin

 

 

A l'initiative de Thannah-corp, créateur d'événements gastronomiques, un chef étoilé bas-normand a rencontré des cuisiniers monténégrins chez eux. Un échange enrichissant. Et succulent.

« J'ai passé des moments fantastiques dans un pays plein de couleur », évoque Philippe Hardy, chef du restaurant Le Mascaret, à Blainville-sur-Mer, dans la Manche.

Le chef étoilé bas-normand a partagé son savoir avec des cuisiniers d'un hôtel cinq étoiles, le Avala Resort, à Budva, une ville située dans un petit pays de l'ex-Yougoslavie, le Monténégro. « C'est un mélange de culture et de savoir-faire surprenant, confie Philippe Hardy. Ils ont vraiment envie de découvrir autre chose. » Philippe Hardy n'en est pas à son coup d'essai. Ce genre d'expérience, il l'a déjà vécu à New York, Tokyo ou en Bulgarie.

Le séjour a duré quarante-huit heures. Avec les produits trouvés sur place, Philippe Hardy a préparé des plats tels que « tagliatelles d'encornets ou crevettes au bouillon thaï ».

Des échanges gastronomiques entre chefs

« C'est incroyable de voir quelqu'un cuisiner autant à l'instinct », s'est exclamé Komnen Bakic, le chef de cuisine monténégrin. Des propos rapportés par Bruno Fenouillas, gérant consultant de Thannah-corp, un organisme basé à Blainville-sur-Mer. Son idée est d'instaurer « des échanges gastronomiques entre chefs cuisiniers français et monténégrins », explique-t-il.

La cuisine a été mise à disposition par l'hôtel. Les plats ont été appréciés. Le Monténégro est un pays serein. « Tout est plus simple quand les gens sont souriants, confirme Philippe Hardy. J'y retournerai avec plaisir. »

D'autres échanges sont en effet prévus. « Trois ou quatre par an », estime Bruno Fenouillas. Une expérience qui sera étendue au-delà de la Normandie.

 

Marc ANDERSSON.

 


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